Aujourd’hui, comme après la Seconde Guerre mondiale, nous sommes à nouveau confrontés à un choix entre la liberté et le totalitarisme – entre une société ouverte qui reconnaît inconditionnellement chaque être humain comme une personne et une société fermée qui soumet l’octroi des droits fondamentaux à certaines conditions.
Des défis tels que la propagation du coronavirus ou le changement climatique ne sont pas entièrement nouveaux dans leur qualité et leur ampleur. De tels défis ont toujours été maîtrisés par les sociétés ouvertes grâce à l’adaptation spontanée des comportements et à l’innovation technologique. Pourtant, certains acteurs de la science, de la politique et de l’économie, en collaboration avec les médias, présentent ces défis comme des crises existentielles pour l’humanité, afin de les faire accepter par le biais d’une peur délibérément entretenue pour balayer les valeurs fondamentales de notre coexistence.
Les externalités négatives des actions libres sont exploitées de telle manière qu’en fin de compte, chaque action libre est soupçonnée de nuire à autrui. On ne peut alors se libérer de ce soupçon qu’au moyen d’un passeport de vaccination, de durabilité ou, de façon générale, d’un passeport social. L’exercice de la liberté est ainsi placé sous des conditions fixées par des experts qui réclament de posséder un savoir moral-normatif pour diriger la société.
Lire le briefing:
Existe-t-il une alternative à la défaillance de l’État lors d’une pandémie?
(12 pages, PDF)